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Jean-Pierre Sudre

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Jean-Pierre Sudre
Jean-Pierre Sudre aux Rencontres de la photographie d'Arles en 1975.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jean Pierre Samuel SudreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Claudine Sudre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Laurence Sudre (d) (belle-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction

Jean-Pierre Sudre, né le à Paris et mort le à Aix-en-Provence, est un photographe français.

Jean-Pierre Sudre commence sa vie professionnelle comme Laborantin et assistant reporter au quotidien Le Journal[1]. Puis il suit une formation de cinéaste, il a suivi des études à l'IDHEC (1943-1945). Mais il choisit, en 1949, d'être photographe. Ses premiers travaux sont des photographies industrielles, puis des sous-bois et des natures mortes. En 1957, il est chargé de cours de photographie à l’École des arts appliqués lors de la création de son département d’Esthétique Industrielle. De 1965 à 1970, il enseigne à l’École nationale supérieure d'architecture et des arts visuels de la Cambre à Bruxelles. En 1973, il quitte Paris et s'installe à Lacoste (Vaucluse) où il crée, avec sa femme, le centre pédagogique Abbaye de Photothélème[2]. En 1994 il quitte Lacoste pour Aix-en-Provence, où il meurt en 1997.

Jean-Pierre Sudre s'est illustré dans plusieurs domaines de la photographie, photographie industrielle, paysages et natures mortes. Dans les années 1950, grâce au travail en chambre noire, il a utilisé beaucoup de techniques innovantes et fait des recherches techniques pour ses tirages, en utilisant des matières inusitées, des émulsions, des sels rares. Dès 1960, il crée des cristaux sur plaque de verre qu’il utilise comme des négatifs.

Membre du groupe des 30×40, il en a été le président d'honneur, aux côtés d'autres photographes tels que Robert Doisneau, Willy Ronis, Jean Dieuzaide.

Sa femme Claudine Sudre (1925-2013), photographe de laboratoire, a notamment développé des photographies de Brassaï, Jeanloup Sieff, et fait des tirages de photographes comme Nadar ou Eugène Atget dans son laboratoire parisien.

Jean-Pierre Sudre est le patriarche d'une dynastie de photographes, dont sa belle-fille Laurence Sudre[3]

Prix et récompenses

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Œuvres principales

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Collections

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Expositions

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Expositions personnelles

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Expositions collectives

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Sylvie Aznavourian, « Les Sudre une famille de photographes. Jean-Pierre Sudre », sur bm-lyon, 2011-2012
  2. Gérard Lebouchet, Gordes. Le temps des artistes, C'est-à-dire Editions, , 396 p., p. 190
  3. Le Monde
  4. « Chris marker filmographie », sur chrismarker.ch (consulté le ).
  5. « New York : Jean-Pierre Sudre », sur L'Œil de la photographie, .
  6. « Les Sudre une famille de photographes », sur Bibliothèque municipale de Lyon.
  7. Jean-Claude Lemagny, Jean-Pierre Sudre, 1921-1997 (catalogue d'exposition), Saragosse, Institut français, , 50 p..
  8. Jean-Claude Lemagny, Jean-Pierre Sudre (catalogue d'exposition), Paris, Bibliothèque nationale, .
  9. Jean-Pierre Sudre (catalogue d'exposition), Arles, Musée Réattu, , 12 p..
  10. Jean-Pierre Sudre (catalogue d'exposition), Toulouse, Galerie municipale du Château d'eau, , 8 p..
  11. « Musée Cantini : L’(Œil) Objectif », sur L'Œil de la photographie, .

Liens externes

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